Photographs Alfredo Anceschi

Presented at the Biennale de la Danse de Lyon 2016, this choreographic work starts from the observation of those particular phenomena that we find in nature, where the forms are, so to speak, incomplete, or give rise to other forms before they have reached what we expected. On this path moves Ossidiana, a work structured in to something hybrid, unexpected and morphologically unusual: like obsidian, where the crystal will not ever supervene. It is from this mineral point of view, this simultaneity, where everyone is busy to trigger and defuse all things, that each time the works fades into pure choreographic material, in live electronics in concert, in disguises with sands of the Eyjafjallajökull.

“Il y a quelque chose de profondément tellurique dans la pièce de Fabrizio Favale, Ossidiana. Le titre, tout d’abord, qui fait référence à l’obsidienne, cette pierre volcanique noire qui recouvre les plages du sud de l’Italie, mais aussi l’inspiration, que le chorégraphe est allé chercher en Islande pour composer cette pièce. Huit danseurs, torses nus ou la tête recouverte d’une capuche, évoluent sur un plateau désert au son d’un mix musical réalisé en direct par Daniela Cattivelli, qui suggère des paysages rocheux, balayés par les vents. Cela ressemble à un rite initiatique, à une cérémonie sacrificielle dont sont emplis les récits mythologiques et qui ramène la danse à son origine sacrée. Jouant sur l’étymologie des mots «désir» et «étoile», sur leur racine latine commune, Favale n’associe pas la danse à une réflexion sur l’humanité mais plutôt à une quête sidérale, à la poursuite du bonheur.”
By Stéphane Caruana – published on HÉTÉROCLITE September 2016 France